Auteur/autrice : xavier

NDLR: Gros débat au sein de la rédaction pour savoir si l’on intégrait ou non l’escapade au mont Cook à l’article sur les lacs. Il en a été autrement et je respecte ce choix collégial qui allait à l’encontre de mon avis 🙂

Le nom de l’article, Otago, représente la région qui court du mont Cook à l’Ouest, en passant par les plaines et finissant dans la mer au niveau de Dunedin et Oamaru. Bref encore un découpage administratif mystique… “Bon les gars faut des déneigeuses… rien a foutre on est au bord de la mer…” je vous laisse imaginer la suite des débats.

Après les lacs que l’on voulait faire par beau temps nous sommes retournes en direction du mont Cook et reprendre en pitt stop du saumon frais! 500grammes (beugs pour les dealers)! Le mont Cook c’est apercu sur l’article precedent, une montagne mais aussi a proximité le glacier tasman (bien plus long que le Franz Joseph et qui fini dans un lac… Ce qui donne la naissance a des icebergs! Bon on n’en a vu que des minis :p pas a couler un paquebot)

Le temps était clairement moyen, le mont Cook, “Aoraki” en Maori, “le perceur de nuage” litteralement n’a pas fait son taff correctement… Pipoteurs ces Maoris… On a rien dit pour éviter les emmerdes mais bon…) la balade fut sympa quand même 🙂

Pas rassasiés en pluie par cette bruine de rigolos on décide de foncer vers la péninsule Otago au sud de Dunedin en passant par Oamaru pour y passer la nuit (les 3heures de route etant trop éprouvantes d’un trait) et la matinée du lendemain. Arrivée a Oamaru a 15h, le temps de prendre un café et d’aller voir les pinguins yellow eyes (bazars de 70cm quand même le double des blues pingouins) rentrer du boulot/peche en mode “je surfe la vague/ jme mange le sable/ je marche comme un tonneau jusqu’aux buissons…

Apres Oamaru ca se gate sur les 24h suivantes avec – accident de 4h sur la State Highway (seule route a 200km a la ronde)… Bloqués, super… – Arrivée au campsite de la péninsule tranquille prêts pour l’attaque le lendemain à la rencontre des albatros et grassouillets sea lions… Bam! Deluge biblique, 30cm de flotte, la route bloquée par un glissement de terrain… Manquait plus que les otaries qui tapent a la porte pour les embarquer en mode Noe… Ca ne s’est pas produit pour la simple raison que ca vit dans l’eau ces engins!

Sur la photo, la rivière à droite c’est la voie inverse de l’autoroute… 50cm de flotte au bas mot (plongeons interdits et on ne couuurt pas sur les cotes merci)

Bref on s’en ai sorti grâce au sang froid de l’équipage (Sabine aux commandes au ce moment des faits) et dodo loin de tout ca dans la petite ville de Gore… Connue pour son festival de country, voila pour le tableau :)…

 

La carte:

Apres Abel Tasman, plus rien ne nous retenait sur le nord de l’ile Sud… En route pour le vrai Sud, la montagne et le froid (pour ceux qui sont un peu léger en geo, la bas c’est inversé … Au sud il fait froid… ouais ca craint un max mais ils l’ont pas vraiment choisi à priori :p) 2 solutions donc… par la côte Est ou la côte Ouest (au milieu ce n’est pas possible…). Malgré sa réputation de côte de m**** au niveau de la météo la côte ouest a été choisie pour des raisons stratégiques essentiellement :

• Plus courte depuis Abel Tasman
• Etant pour ma part Breton/Californien (d’esprit) la West coast ça me connaît
• Ya moins de grosses vagues qui peuvent te bloquer (on a expérimenté ça ira merci)
• Ca se fini au niveau des glaciers Franz Joseph et Fox

Bref au global sur la route nous avons eu de la chance, pas de pluie et nous sommes passés par le site des falaises pancake (particularité géologique amusante)… Hormis les falaises rien de spécial à part des hippies pieds nus (bon pk pas, sans aller dans les nike, une bonne paire de flip flap c’est bien aussi) et un café qui sert… des pancakes (marketing occassionnel de ouuuf !) et un café à l’eau des chiottes maison… Au final nous arrivons au Franz Joseph par une éclaircie et nous attaquons direct la balade (1h30 je crois). Le lendemain fin de la récré ! Pluie, pluie et pluie. Du coup pas de tour en hélico (pas prévu mais on aurait pu se laisser séduire… Enfin fallait envoyer de l’argument à 400$ le trajet :p) et le fox plongé aussi dans les nuages. Du coup on n’est pas du genre à attendre et une info nous parvient à l’oreillette comme quoi le temps et ouf au niveau des lacs de l’autre côté des montagnes… Ni une ni 2, on lève le camp (facile avec un van, ya juste à enlever le frein à main et feu) et on s’arrête sur là.

route après la passe dans un super campsite bien bien paumé mais fort bien aménagé avec cheminée et compagnie… 🙂

 

 

La carte:

 

Après la cote Est go to the west coast via the north coast of the south island… Bon avec une carte ça serait plus causant mais en somme Kaikoura nous a fait faire un petit détour… Bon ça valait bien qq 100ene de bornes, autant de litres de diesel cramés (presque, 20l quand même merde) et la peur de ne jamais en sortir (la fameuse route bloquée pour cause de vagues déferlantes !!).

L’étape suivante fut donc la baie “Abel Tasman”, parc national (fact/tips/le saviez-vous ?/trombone word : plus de la moitié du territoire NZ est protégé par des parcs nationaux ! interdiction de construire ! Enfin sauf des parkings et des chiottes, on n’est pas des sauvages) réputé pour son trail sur 3-4 jours au bord d’une superbe côte sauvage.

L’arrivée au couché du soleil à Nelson… Bon présage pour le lendemain 🙂

Tant qu’a verser dans l’information, Abel Tasman c’est le premier type (je dis tout ca de mémoire faut double checker sur wikipedia/Facebook, d’ailleurs sur wikipedia, voila la touche du type… le gag sapé comme ca devant les 30 guerriers maori venu l’accueillir sur la plage :p…. ambiance “c’est quoi ce guignol qu’ils nous ont envoyé”) a avoir accosté en Nouvelle-Zélande (a l’époque ca s’appelait “P****… Terre!!!”) … Nouvelle Sealand (Hollande) … Zélande par la suite (les types avaient un cheveu sur la langue :p)… Il s’agit bien evidemment d’une version locale racontée par un type tout aussi local…

Bref!

Nous nous sommes contentés de 5h de marche (1 jour donc) et pour se faire c’est simple et astucieux, on se fait déposer en bateau taxi sur une plage et en avant guingamp sur le chemin côtier qui passe par quelques baies à traverser à marée basse (faut bien demander au type du coin si ça passe pour pas se retrouver comme un gland au milieu :p) et autres ouvrages d’art de compét.

Bon globalement c’est une succession de superbes plages… Qui doivent envoyer du gros pâté en été… beach volley, ultimate et compagnie… La pour le beach en 5vs5 manquait 9 joueurs, un ballon et le fillet… Pas gagné l’affaire…

La carte: